La France, Premier Pays D’Europe À Légaliser La Surveillance Biométrique
1 minuteNous relayons ici cet article de La Quadrature du Net qui nous inquiète grandement.
L’article en question concerne l’adoption par l’Assemblée Nationale française de l’article 7 de la loi sur les Jeux Olympiques, qui acte l’entrée de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le droit français.
La vidéosurveillance algorithmique (VSA) est une technique de surveillance qui utilise les données biologiques et physiologiques, telles que les empreintes digitales, les iris ou la reconnaissance faciale, mais aussi les gestes, les silhouettes et les démarches propres à chaque individu, pour identifier et suivre les personnes.
En utilisant les Jeux Olympiques comme prétexte, le gouvernement a réussi à obtenir une légalisation accélérée de ces technologies.
Cette méthode de surveillande soulève des préoccupations sérieuses en matière de protection de la vie privée, et en particulier de l’utilisation abusive des données biométriques, sans parler des conséquences en termes de surveillance de masse.
Retrouvez sur le site de La Quadrature du Net d’autres articles sur le sujet :
- Nos arguments pour faire interdire la vidéosurveillance automatisée
- 38 organisations internationales contre la surveillance biométrique !
- Fiasco du Stade de France : la VSA ne masquera pas les échecs du maintien de l’ordre
- JO sécuritaires : le podium des incompétents
- Une BD pour refuser la surveillance biométrique !
Nous vous proposons ce contenu afin d'élargir votre champ d’information et de réflexion, et de vous aider à vous faire vous-mêmes votre propre opinion, ce qui est indispensable à un bon exercice de la citoyenneté. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions tout ou partie la vision développée ici. Publier ces propos ne signifie donc en aucun cas qu’ils reflètent notre pensée, mais simplement que nous les jugeons intéressants pour élargir la compréhension d’un sujet. Nous ne sommes donc engagés que par les articles que nous rédigeons nous-mêmes, non par ceux que nous partageons, et encore moins par les propos ou pensées que leurs auteurs auraient pu, ou pourrait, exprimer par ailleurs.